La saga des chiffres
Laissez-moi vous présenter ma folle histoire des chiffres.
Tout le monde les fréquente mais peu s’intéresse réellement à eux, certains en rêvent suivis d’un nombre innombrable de zéros…
Tout le monde les connaît mais ils sont bien souvent confondus avec leurs cousins les nombres : les chiffres sont les lettres de nos nombres ! et ils sont au nombre d’une dizaine : eh, oui, il faut un nombre pour les dénombrer !
Commençons par le plus heureux des chiffres : j’ai nommé le huit !
L’avez-vous déjà regardé , l’avez-vous déjà contemplé ? j’en doute !
Regardez-le avec son air bonhomme, son gros ventre surmonté d’une tête joviale bien ronde !
Il respire l’honnêteté. Qui ne ferait pas confiance à un bon gros huit ?
Il est là, peinard les mains sur le ventre à regarder le monde. Il rayonne face à ses collègues qui sont plutôt secs !
Et en plus, il est le seul à avoir une famille, une vraie famille à lui , pas la famille des chiffres, pas l’énorme famille des nombres. Non ! Sa famille à lui ! Il est marié, eh oui, Monsieur Huit est marié et en plus il est papa ! Quel bonheur d’être papa ! C’est pour cela qu’il est joyeux, Monsieur Huit ! Ses collègues, eux, n’ont pas d’enfants !
Monsieur Huit a cette chance extraordinaire d’avoir rencontré sa moitié il y a quelques siècles : je la vous présente : c’est Madame Quatre : elle unique , et il l’adore. Et ensemble, ils ont eu un petit : la moitié de sa moitié, un joli petit deux ! qu’il est beau ce petit deux ! Il est envié car personne chez les nombres ne peut prétendre avoir une si jolie famille ! Le six a bien essayé, mais c’était raté d’avance, il n’aura jamais d’enfant…. Mais je vous raconterai son histoire un autre jour….
Cette petite famille est unique !
Parlons de notre petit deux qui fait la fierté de ses parents .
C’est grâce à lui que vous me lisez ! eh , oui, c’est l’inventeur du système binaire, système très cher aux informaticiens. Mais aussi, il a quelques petites particularités qui le mettent en lien direct avec sa maman : 2 + 2 = 2 x 2 ! Chez les grecs anciens (eh oui, notre petit deux est vieux !), il était considéré comme un nombre d’exception, car pour eux, le résultat de la multiplication devait plus grand que celui de l’addition et non égal ! Autre particularité : tout nombre peut décomposé en puissance de deux et d’une seule façon !
Quel talent ce petit deux ! Et il en a bien d’autres !
Demain , je vous parlerai de sa maman, le quatre
A demain si vous le voulez bien !